Le musée a maintenant refermé ses portes depuis quelques semaines. Les travaux reprennent et toutes les équipes sont à pied d’œuvre. Découvrez dans cette newsletter de petits trésors au centre de documentation et pourquoi le clocher des Augustins a un profil si particulier. Bonne lecture ! |
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LA BD ACCOMPAGNE LE MUSÉE PENDANT LES TRAVAUX !
Pour vous informer et animer les grilles du musée rue Alsace-Lorraine et les grandes vitrines, à l’angle de la rue de Metz, retrouvez tous les deux mois de nouvelles planches de bande dessinée imaginées par Gom, dessinateur, et Frédéric Maupomé, scénariste. Elles seront présentées en avant-première aux lecteurs de la newsletter (une bonne raison d’inciter vos connaissances à s’inscrire 😉). |
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Conférence en ligne "Premières neiges" Mercredi 13 décembre à 19h Neigera-t-il à Noël ? Oui, dans les tableaux du musée des Augustins ! Suivez la dernière conférence en ligne de l’année sur le thème de la neige en peinture. A la campagne, en ville ou sur les sommets, en touches fines ou aplats modernes, au 18e siècle comme au 20e siècle, dans une lumière faible et le silence d'une saison qui s'endort... Vive le froid ! |
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Anna de Torrès, bibliothécaire, documentaliste Si le musée conserve les œuvres, il a aussi pour mission de les documenter. Au centre de documentation, chaque œuvre a un dossier qui lui est propre. Il retrace la vie de l’œuvre : avant et après son intégration dans les collections, sa conservation, sa restauration s’il y a lieu, son histoire… Récemment, nous avons eu la chance d’être contacté au sujet de l’emblématique sculpture gothique « Nostre Dame de Grasse » par une chercheuse qui travaille à la rédaction de la monographie de Maurice Denis, un artiste de nos collections. Elle a souhaité partager avec nous l’image d’un tableau magnifique et très instructif. Nous savions que Nostre Dame de Grasse avait été exposée dans le grand cloître au XIXe siècle mais n’en avions aucune iconographie. Même si on peut imaginer que la peinture de Maurice Denis est une interprétation, cela nous donne une possible localisation de notre sculpture dans le grand cloître. Nous apprenons aussi que Maurice Denis est venu au musée de Toulouse, pour faire des croquis de nos œuvres puis cette peinture. Est-ce la seule ? La recherche suit son cours… |
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Travaux dans les combles de l’église L'église constitue l'aile la plus vaste, la plus haute et la plus spectaculaire du musée qui fait déjà l'objet d'une surveillance continue. L'enjeu de ce nouveau chantier consiste à disposer d'un cheminement dans les combles pour sécuriser les déplacements des équipes. Le matériel nécessaire à cet aménagement a été livré dans la nuit du mardi 21 novembre, nécessitant la fermeture de la rue Antonin Mercié. Des protections avaient été mises en place sur la façade, mais les manipulations du grutier Navallon, supervisées par un technicien cordiste, étaient particulièrement délicates. Tout s'est bien passé ! Le chantier de Vertical Sud-Ouest a pu démarrer et devrait durer environ un mois.
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La foudre s’abat sur le clocher en 1550 Pourquoi le clocher des Augustins est-il plat, contrairement à la majorité des églises médiévales ? Dès sa construction, ce clocher a joué de malchance ! Tout d’abord, le grand incendie qui ravage Toulouse en 1463 ralentit les travaux de l’église du couvent des Augustins. Une flèche orne enfin son clocher lors de la consécration du bâtiment en 1504. Mais, en 1550, la foudre s’abat sur lui, le jour de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix ! Les étages supérieurs sont ainsi détruits. Ces nombreux dégâts participent au déclin financier et matériel du couvent. La reconstruction du clocher n’est jamais réalisée. Il reste donc encore aujourd’hui amputé d’un étage et demi.
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